• Le cri

     

    Le cri

    C'est à notre naissance

    Qu'il se fait entendre !

    On est heureux

    De ce bel événement.

     

    Parfois...

     

    Il nous étouffe

    Où on le refoule

    Quitte à nous faire mal

    Notre tête explose.

     

    Il vient de loin

    De nos entraîlles.

    Libérer nos angoisses

    Des tracas de la vie.

     

    Mais aussi...

     

    Le cri assassine

    Il tue la racine

    Le cri fait mal

    à nos oreilles.

     

    Le cri s'affole

    Puis s'envole

    S'attache aux paroles

    Pour défier la peur.

     

    Et enfin...

     

    Il nous offre la joie

    Mis à toutes les sauces

    Du bon comme au mauvais

    Il s'exprime.

     

    Le cri de la Victoire

    Où bien le cri de la défaite

    Il est ce qu'on appelle la vie !

     

    Arlette


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  • La dispute

     

    La dispute

     

    Lorsque l'on n'est pas d'accord

    Pour un sujet qui nous tient à coeur...

    La dispute rentre en jeu

    Chacun veut avoir raison.

     

    Certain plus réfléchit, rebrousse chemin

    D'autres campent sur leur position.

    Ne lâchant rien, quitte à en venir aux mains

    C'est déplorable d'en arriver là, mais ça arrive !

     

    La solution c'est de partir

    Faire un tour pour prendre l'air

    ça remet les neurones en placent.

     

    Parfois ça dure... Alors intervient la rancune.

    ça gâche de beaux instants de vie

    Pour une banale contradiction

    C'est idiot, on s'en rend compte plus tard.

     

    Arlette


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  • Pain blanc, pain noir

     

    Pain blanc, pain noir

     

    Un enfant qui vient au monde, c'est que du bonheur... mais...

    il ne vient pas seul, contrairement à ce que l'on pourrait croire.

    Il arrive avec ses bagages, l'histoire de ses aînés que ce soit

    du côté du père où de la mère. Vous me direz c'est un poids

    énorme, mais c'est une réalité. Quand on est jeune on en prend

    pas conscience. C'est aux parents de guider l'enfant dans sa vie

    future. L'éducation est une importance capitale pour qu'il arrive

    à bien la construire. Si la famille a connu des souffrances. Il faut

    casser le lien, pour que le schéma ne se reproduise pas. Combien de

    divorce se répète dans les familles maintenant. C'est courant aujourd'hui

    La jeunesse ne veut plus supporter, des histoires difficiles.  Les enfants

    sont les premiers à en souffrir. Il est bon de comprendre l'importance

    dans son intégralité. Tout cela nous fait grandir et nous élève spirituellement

    pour casser la machine infernale. Certaine famille ne le comprenne pas

    et se retrouve dans la même situation. L'histoire de Martin Gray m'a aidé

    pour conjurer le mauvais sort, il faut se faire confiance et faire confiance

    en la vie. La peur du lendemain est un obstacle au bonheur.

    Si une famille bienveillante à compris l'enjeu pour une vie paisible

    elle mettra tout en oeuvre pour que tout se passe le mieux possible.

    Lorsque le doute intervient la solution n'est pas loin. Seul, Dieu est un

    refuge qui nous vient en aide... ça fait des années que  je mange mon

    pain noir, j'aspire à manger mon pain blanc aujourd'hui.

    La vie à un prix, rien n'est gratuit !

     

    Arlette

     

    Ps : à mes défunts, Tony, Ludo, Georges.


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  • Au-delà de la parole

     

    Au-delà de la parole

     

    Que nous reste-t-il ?

    Sinon le regard

    Où bien les gestes...

    Pour nous émouvoir.

     

    Existence si particulière

    Instant de la réflexion

    Et de la compréhension...

    Lorsqu'on doit se taire

    Devient blessure amère.

     

    Tout se joue en mystère

    Où est le tort où la raison ?

    On nous ballade sans cesse

    Dans le couloir existentiel.

     

    L'invisible rit de nous voir ainsi

    Ou sont logés caprices inévitables.

    Au-delà de nos soucis

    Reste des désirs enfouis

    Et l'envie criante d'une autre vie.

     

    Arlette

     

    Un coucou à mon fils Tony 22 ans

    disparu en 2002 .

    ça fait 19 ans mon chagrin est intact.

    Je t'aime mon fiston.

    Ta maman

    Au-delà de la parole

    Tony et sa soeur Isabelle.


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  • Le pissenlit et le clochard

     

    Le pissenlit et le clochard

     

    Sur le bord du chemin

    Il y avait un clochard

    Qui errait au hasard.

     

    Un fermier qui passait là

    Lui dit : "Veux-tu m'aider ?"

    Je te paie le repas et un bon lit

    Et quelques euros.

     

    Le clochard se leva péniblement

    ça fait deux jours qu'il ne mange rien.

    "- Que faut-il faire Monsieur ?"

    Arraché  tous les pissenlits

    Puis tu les brûles...

    "- D'accord Monsieur !"

     

    Le fermier s'en va...

    Le clochard commence le travail

    Quand soudain, une petite voix

    Lui dit "- Surtout ne me brûle pas...!

     

    Le clochard s'arrête net.

    Est-ce que j'entends des voix...?

    Le pissenlit "-Non tu m'as bien entendu..!"

    Si tu me gardes tu auras un emploi de choix.

     

    Le clochard prend un grand sac 

    Ramasse tous les pissenlits dans le champs

    Il y avait dix sacs remplient à raz bord.

    Le soir le fermier lui dit rouge de colère.

    "-Pourquoi, tu n'as pas brûlé les pissenlits

    espèce de fou ?"

     

    Le clochard n'est pas fou et lui dit :

    "- Avec le pissenlit vous en tirerez un bon prix

    l'herboriste de la ville sera quoi en faire."

     

    Depuis des années le fermier s'évertue

    à enlever toutes les mauvaises herbes,

    alors qu'il existe une solution simple.

    "- Monsieur, sans vouloir vous contrariez le pissenlit

    à de nombreuses vertus, c'est très bon pour la santé."

    Tout comme le plantain et d'autres herbes méconnues.

     

    Bien soit, je vais voir l'herboriste...

    Le fermier revient avec un grand sourire :

    "-Tu avait raison mon gars, pourquoi

    Je n'y ai pas pensé plus tôt..."

     

    Puisque tu viens de me faire gagner de l'argent

    Si tu veux je t'embauche à la ferme.

    Tu es précieux mon gars, (il lui tape sur l'épaule).

     

    Le clochard regarde le pissenlit qu'il tient

    dans sa main et lui dit :

     "- Grâce à toi jolie fleur jaune, je revis...merci !"

     

    Arlette

     

    Ps : La nuit les mots viennent facilement, heureusement je ne les ais pas perdus en route...Cadeau pour vous. Bon dimanche.

     


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